La prise en charge interdisciplinaire des mineurs est spécifique et complexe. A la jonction entre la protection de l’enfance et les politiques migratoires, les relations socioéducatives avec les jeunes sont parfois captives d’enjeux administratifs, sociaux, politiques et de représentations socio-culturelles. Il peut parfois planer dans cette prise en charge une « présomption de minorité ». Parfois surinvesti.es dans l’accompagnement, les professionnel.les auront pourtant à répondre à l’injonction d’autonomie latente que la prise en charge exige à l’approche de la majorité.